Afin d’être au plus près des attentes des vétérinaires ruraux, le développement de l’application Zoodiag, éditée par Empovet, s’est appuyé sur une enquête terrain approfondie, réalisée par le cabinet d’étude et de stratégie Innoview.
Un travail d’enquête au plus près des attentes utilisateurs
Il était important pour Régis Rupert, fondateur d’Empovet et ancien vétérinaire rural, de proposer une application digitale pratique et concrète, qui soit la plus proche possible des attentes réelles de ses futurs utilisateurs.
Pour ce faire, il a demandé au cabinet d’étude et de stratégie Innoview de mener une étude qualitative à base d’interviews, dès septembre 2020. Cette approche, à la fois scientifique, profondément humaine et respectueuse de l’avis des principaux intéressés, est en parfaite cohérence avec la raison d’être initiale du projet Zoodiag : un outil au service du vétérinaire, de la filière et de sa relation avec l’éleveur.
L’étude qualitative a permis de mettre en évidence un certain nombre de points essentiels au bon développement de l’application. Mais avant de les détailler, voyons d’abord comment celle-ci a été menée et sur quels critères elle s’est basée.
Une étude qualitative menée auprès de vétérinaires en exercice
L’étude s’appuie sur des entretiens d’1h30 à 2h30, menés conjointement par Gaëtan Cailleaud, chargé d’études du cabinet Innoview, et Régis Rupert, auprès de 16 vétérinaires. « Qualitatifs, ces moments en face à face sur le terrain ont été aussi précieux pour faire sauter les verrous de parole que précis pour faire avancer le concept de l’application Zoodiag dans la bonne direction » explique Gaëtan Cailleaud.
Trois quarts des répondants étaient des vétérinaires mixtes à prédominance rurale, l’application étant plus particulièrement conçue pour eux. Cependant, l’avis des vétérinaires mixtes à prédominance canine se sont révélés également riches en enseignements. Le choix des répondants a été effectué en veillant à diversifier les zones géographiques d’exercice et les tailles de cabinets (de 1 ou 2 associés à plus de 8), afin de bien saisir les différentes organisations possibles et les besoins qui en découlent. Enfin, l’étude a pris soin d’interroger des vétérinaires de tout âge, du jeune vétérinaire sortant de l’école au vétérinaire partant en retraite.
Quels sont les résultats de l’étude ?
Grâce à tous ces critères réunis et croisés, les hypothèses qui avaient pu être émises avant l’étude ne se sont pas forcément révélées exactes, démontrant ainsi l’importance d’une telle analyse. En effet, les entretiens ont démontré que tous les vétérinaires ruraux interrogés, quels que soient leur âge ou leur zone géographique d’exercice, étaient en attente d’une application métier comme Zoodiag.
L’étude a également permis de mettre en lumière un élément décisif pour la réussite du projet Zoodiag : à aucun moment, l’application ne doit se substituer à l’expertise médicale souveraine du vétérinaire rural. “Le diagnostic est le cœur même du métier de vétérinaire. Pour y parvenir, cela nécessite des années d’étude et une solide expérience terrain. La méfiance envers l’aide que pourrait apporter le digital sur cette dimension du métier est parfaitement compréhensible”, analyse Gaëtan Cailleaud.
Au final, trois besoins ont réellement émergé des entretiens :
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- faciliter l’accès des vétérinaires ruraux aux commémoratifs
- simplifier la gestion administrative et réglementaire des consultations
- renforcer le lien entre le vétérinaire et l’éleveur, autour de la santé des vaches
Fort des résultats de cette étude, l’éditeur Empovet a décidé de faire de l’application Zoodiag un outil numérique collaboratif “terrain”, facilitant l’accès aux commémoratifs, l’archivage sécurisé des données de consultation, la gestion des rendez-vous et le suivi des élevages. Zoodiag facilitera ainsi la relation du vétérinaire avec ses éleveurs, simplifiera la surveillance permanente du sanitaire et valorisera la dimension conseil du praticien.